Quand je veux raconter les maus que tu m'aportes
Et les aigres douceurs que tes beaux yeux me font
Je pers le sentiment, et de mes levres mortes
Ainsi qu'un petit vent mes parolles s'en vont,
Une froide sueur s'espand dedans mes veines,
Au lieu de sang caillé, ja pleines de mes peines:
Ainsi sourd et muet, et trampé de sueur
Je redouble ma mort par un double malheur.